La chambre des délégués du personnel du Centre hospitalo-universitaire de la Mère et de l’Enfant a annoncé le 12 avril, lors d’une assemblée générale, avoir suspendu son préavis de grève.

Le personnel soignant du centre hospitalo-universitaire (CHU), de la Mère et de l’Enfant s’est réuni en assemblée générale le 12 avril au sein de l’hôpital. A l’ordre du jour, l’évaluation du délai accordé au gouvernement relatif à leur revendication.

Après des échanges, les employés de ladite institution sanitaire ont suspendu leur dernier ultimatum à l’endroit du gouvernement. “Les membres de la centrale syndicale nous ont rencontré et ont présenté les démarches faites pendant une semaine. Dieu merci on est satisfait des solutions qui ont été trouvées”, a expliqué le porte-parole de la chambre des délégués du personnel du Centre hospitalo-universitaire (CHU), de la Mère et Enfant, Moustapha Tchari Mahamat.

Au nom du personnel soignant du CHU de la Mère et de l’Enfant, la centrale syndicale a pu obtenir des résultats satisfaisants lors des pourparlers avec le ministère en charge de la Santé. Parmi les points obtenus, on note la paie de trois mois d’arriérés de primes de garde et responsabilité, la prise en charge des acquis sociaux notamment les indemnités de transport et logement.

A lire aussi: le dernier ultimatum du personnel soignant l’hôpital de la mère et de l’enfant à l’Etat

Pour l’instant, le préavis est levé pour voir au clair les indemnités de tous les agents. “Et le reste, la conclusion sera tirée entre la centrale syndicale et le ministère”, dit Moustapha Tchari Mahamat.

Pour rappel, le personnel soignant du CHU de la Mère et de l’Enfant réclamait quatre mois d’arriérés de primes de garde et de responsabilité. À cela, s’ajoutent les acquis sociaux à savoir la prise en charge du transport, de logement et de risque. Après cinq jours de préavis de grève du 31 mars au 5 avril, les autorités en charge de santé ont rencontré les représentants du personnel soignant. Elles ont promis qu’elles trouveront des solutions aux revendications.