Ce 2 mai 2023, est célébrée la 24e édition de la journée mondiale de l’asthme. Occasion pour sensibiliser un plus grand nombre de personnes sur cette pathologie.
Cet événement, créé en 1998 à l’initiative de la Global Initiative for Asthma (GINA), réunit professionnels de santé et personnes atteintes d’asthme du monde entier, afin d’échanger et de s’informer sur les divers sujets liés à cette maladie.
GINA, a été fondée en 1993, en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle est composée de spécialistes de l’asthme du monde entier et a plusieurs objectifs tels qu’accroître la sensibilisation à l’asthme et à ses conséquences sur la santé publique, améliorer sa prise en charge ou encore, réduire la morbidité et la mortalité dues à cette pathologie.
Selon le dernier rapport de l’organisation mondiale de la santé, en 2019, on estime que 262 millions de personnes souffraient d’asthme et que cette maladie a entraîné 461.000 décès.
L’asthme est une maladie chronique qui touche les enfants et les adultes. Les voies aériennes dans les poumons se rétrécissent à cause de l’inflammation et du resserrement des muscles qui entourent les voies respiratoires fines. Cela provoque les symptômes de l’asthme : toux, sifflement, essoufflement et gêne respiratoire.
Ces symptômes sont présents de façon intermittente et s’aggravent souvent la nuit ou lorsque la personne fait de l’exercice. D’autres facteurs déclenchants peuvent aggraver les symptômes de l’asthme. Ces facteurs varient d’une personne à l’autre, mais il peut s’agir d’infections virales (rhumes), de poussière, de fumées, de changements météorologiques, de pollens de graminées et d’arbres, de poils et de plumes d’animaux, de savons à l’odeur forte ou de parfums.
L’asthme figure dans le Plan d’action mondial de l’OMS pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles et dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies. L’OMS prend des mesures pour améliorer le diagnostic et le traitement de l’asthme.