L’Ordre national des médecins du Tchad (ONMT) tient sa première session ordinaire de l’année ce samedi au musée national.

Cette grande rencontre qui réunit les représentants des médecins venus de l’intérieur du pays et de la capitale vise à préparer le congrès des médecins à venir et aussi à revoir les textes statutaires de l’organe faîtière des médecins du Tchad.

Le président du comité d’organisation de cette session, le secrétaire général de l’ONMT, Dr Siniki Fandebnet, a indiqué que ” la tenue de deux sessions annuelles est une obligation statuaire” de l’ONMT et que cette session qui se tient aujourd’hui à l’allure d’une session “historique”. Elle est historique dans la mesure où elle se tient avant le congrès de l’ordre prévu pour le mois de mars. Elle est également particulière parce qu’elle se tient dans un contexte difficile marqué sur le plan sanitaire par la pandémie de COVID-19 et politiquement par la transition en cours dans le pays. Le secrétaire d’annoncer également que d’ici le congrès de mars, le chiffre de 2000 médecins exerçant sur le territoire national sera dépassé. Vu tous ces contextes, le président du comité d’organisation indique que “les travaux de cette session seront essentiellement axés sur la préparation de ce futur congrès qui sera très grand. Nous avons donc privilégié pendant les présentations deux points principaux. Il s’agit du budget du prochain congrès qui va faire l’objet de discussions et nous avons privilégié la réforme des textes statutaires pour mieux adopter notre ordre à cet effectif qui a grandi“.

Le président de l’ordre des médecins du Tchad, Dr Mbainguinam Dionadji, a insisté sur l’importance de cette session avant de lancer un appel à ses confrères afin que cette assise puisse atteindre ses objectifs. ” Chers conseillers, nous devons comprendre que les attentes de nos confrères et consœurs sont grandes, par conséquent nous allons être concrets dans nos travaux, en adoptant des résolutions pouvant impacter positivement la vie des membres de l’ordre national des médecins du Tchad“, a-t-il appelé.