Le 24 avril, est célébrée la journée mondiale de lutte contre la méningite afin de mettre en lumière cette maladie qui est toujours présente. La bonne nouvelle, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est qu’il existe un vaccin pour prévenir les formes bactériennes de la maladie.

La méningite est une inflammation des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Elle résulte généralement d’une infection. Elle peut être mortelle et nécessite des soins médicaux immédiats.

Plusieurs espèces de bactéries, virus, champignons ou parasites peuvent provoquer une méningite. La plupart des infections sont transmissibles d’une personne à l’autre. De rares cas sont imputables à une blessure, un cancer ou un médicament.

La méningite bactérienne, la forme dangereuse la plus courante de la maladie, peut entraîner la mort en 24 heures, prévient l’OMS. Il existe des traitements et des vaccins efficaces contre certaines des bactéries responsables de la maladie. Cependant, la méningite reste une menace importante dans le monde.

L’OMS a établi la feuille de route mondiale « Vaincre la méningite à l’horizon 2030 » avec le soutien de nombreux partenaires. Cette stratégie a été approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2020 dans sa toute première résolution sur la méningite, adoptée par les États Membres de l’OMS à l’unanimité.

La feuille de route, dont le but est d’aller « vers un monde sans méningite », fixe trois objectifs pour y parvenir :

-Éliminer les épidémies de méningite bactérienne ;

-Réduire le nombre de cas imputables à la méningite bactérienne à prévention vaccinale de 50 % et le nombre de décès de 70 % ;

– Réduire le handicap et améliorer la qualité de vie à la suite d’une méningite, toutes causes confondues.

Selon le rapport 2020 de l’OMS, la méningite bactérienne tue environ 250.000 personnes chaque année. L’organisation et ses partenaires entendent réduire le handicap et améliorer la qualité de vie après une méningite quelle qu’en soit la cause. Les organisations estiment qu’au total, la stratégie pourrait sauver plus de 200.000 vies par an et réduire considérablement les handicaps causés par la maladie.