Mme Kopada Yetouing, enseignante et mère d’un enfant, souffre du cancer de sein depuis 10 ans. Elle aurait contracté cette maladie suite à la prise des produits hormonaux. Aujourd’hui, elle dit vivre avec cette maladie fatale sans inquiétude.

Après plusieurs nuits d’insomnie et de toux intenses, elle s’était autopalpée les seins et a découvert une boule étrange dans son sein droit. Grâce à ses recherches et sa curiosité, Mme Kopada Yetouing a su que le cancer de sein existait.

Ainsi pour ne pas attendre que la douleur s’intensifie, elle est parti se faire consulter par des médecins dans les cliniques et hôpitaux. Suite à l’échographie et la mammographie effectuées, le médecin lui fit comprendre que son cancer serait causé par les hormones.

“Il m’a dit d’enlever le module et j’avais fait. 5 ans après (2017), j’ai constaté que le module est revenu. Pour la troisième fois je me suis présentée à l’hôpital Mère et Enfant, on m’a demandé d’aller faire la mamographie au niveau de la Renaissance. Je suis allée avec les résultats pour les montrer il m’ont demandé de faire la biopsie, j’avais fais j’ai ramené le résultat et ils ont encore découvert que le module était là”, raconte Mme Kopada Yetouing.

Elle s’était rendue ensuite dans une clinique de la place en 2020 puis référée à Yaoundé. ” “J’étais allée à Yaoundé le 18 octobre 2021. Arrivée là-bas, ils m’ont prélevé et ont encore fait des examens dans à l’institut Pasteur. 21 jours après je suis allée chercher le résultat et le résultat a révélé que la tumeur est cancéreuse, avant c’était une tumeur maligne. j’ai remis le résultat a mon médecin et il m’a soumis à d’autres examens et quand j’avais fini avec, ensuite ils m’ont mis en chimiothérapie”.

C’est donc depuis 2013 que Mme Kopada Yetouing souffre de cette maladie qui la ronge à petit feu. Cette brave femme par conséquent ne s’est pas laissée abattre par la découverte du cancer.

Cette dernière dit vivre tranquillement avec le cancer et qu’elle n’a pas peur de cette maladie bien que la chimiothérapie entraine des transformations. Elle a les paumes de mains et de pieds qui se noircississent. Son corps, en question, a changé de teint et elle a perdu quelques kilogrammes. Elle nous explique que son courage vient du fait qu’elle a suivi beaucoup de séminaires pendant le mois d’octobre rose avec les médecins. “J’ai également vu mes sœurs qui ont été amputées à cause du cancer de sein et qui vivent avec cela. Donc pour le moment je n’ai même pas peur de ce cancer. Sauf qu’après la chimiothérapie je suis devenue très faible; parce que la chimiothérapie est un traitement qui dérange trop l’organisme et ça détruit les globules blancs. Tout ça ne m’empêche pas de travailler sauf que maintenant ou je prend le traitement oral et que la chaleur du Tchad ne facilite pas le traitement”.

Elle déplore le climat qui ne favorise pas son traitement et aussi le coût de vie élevé qui ne lui facilite pas de manger 5 fruits par jour. Le traitement selon elle est très cher donc les femmes doivent prendre des précautions et suivre le conseil des médecins pour éviter de contracter cette maladie.

L’épouse de Langmon compte repartir à Yaoundé à la fin du mois de décembre prochain pour être amputée. Elle cherche aussi à adhérer à une association qui lutte contre le cancer pour booster la sensibilisation sur cette maladie. Et aussi de faire comme à Yaoundé ou ces associations tendent la main à celles qui sont désespérées pour avoir la morale haute. Elle pense que la meilleure manière de lutter contre le cancer est que cette maladie soit connue par chaque femme.