Dans un communiqué de presse, l’Unicef informe unir ses efforts avec la Banque islamique pour le Développement (BID), afin de renforcer les services de santé maternelle et infantile au Tchad. Un partenariat qui durera cinq ans et permettra de toucher 37% de la population totale du pays soit environ 6 298 000 personnes dans les provinces de l’Ennedi Est, Mandoul et Salamat, puis dans les hôpitaux d’Abéché et Bongor puis l’hôpital de Mère et Enfant.
Cet accord de partenariat signé entre l’Unicef et le ministère de la Santé publique et de la Prévention va permettre à une collaboration stratégique de manière spécifique à assurer la disponibilité permanente des soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU) dans les formations sanitaires ciblées afin de contribuer à la réduction des mortalités maternelle et néonatale liées aux complications de grossesse et de l’accouchement.
Grâce à la contribution de 44 millions de dollar (26 670 956 400 FCFA) fournie par la Banque islamique de Développement (BID), 20 formations sanitaires seront construites et équipées, 84 formations sanitaires réhabilitées et équipées dont 2 hôpitaux provinciaux et un autre à N’Djaména. Selon le communiqué de l’Unicef plus de 300 personnels de santé seront formés aux SONU, à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant, et plus de 1 400 agents de santé communautaire seront formés sur le paquet minimum d’activités de santé.
“Cette contribution assurera également la fourniture et l’installation d’équipements biomédicaux de pointe dans les formations sanitaires ciblées, la construction de forages équipés de pompes à alimentation solaire et la fourniture de médicaments essentiels, réactifs de laboratoire et consommables médicaux“, peut-on lire dans le communiqué.
Pour Jacques Boyer, représentant de l’Unicef au Tchad, “cette contribution de la Banque Islamique de Développement permettra d’avoir des centres de santé adéquats, dotés de matériels de qualité et de personnels qualifiés qui permettront d’éviter les décès des enfants de moins de cinq ans liés aux maladies facilement traitables grâce à des interventions courantes, à la fois efficaces et peu onéreuses, même sans recourir aux soins intensifs”.