C’est une montée fulgurante des eaux du fleuve saisonnier Barh-azoum, arrivé au niveau d’Amtiman ce 08 août surprenant les planteurs et éleveurs et ralentissant la grande partie des activités de ces derniers.
Le Barh Azoum fait parler de lui à travers plusieurs cas de noyade des enfants. Amtiman s’est vu coupé des villes voisines à l’arrivée du fleuve. Aujourd’hui, le cas le plus précis est l’unique voie reliant Amtiman à Mongo (Guéra) qui vient d’être complètement englouti.
Le pont situé à 5 kilomètres à l’entrée de la ville est à son tour englouti ce vendredi 12 août.
Les agences de voyages se sont déplacés du lieu habituel, désormais de l’autre coté de la rive aussi bien qu’à l’entrée afin de faciliter le voyage. Entre temps les passagers sont contraints de prendre la pirogue motorisée ou simple pour traverser et continuer leurs chemins avec des prix au-delà de 1 000FCFA. “Le malheur des uns fait le bonheur des autres” dit on. C’est le cas des piroguiers et dockers.
Le quartier Goz Mabilé qui se trouve à l’entrée de la ville est dans l’eau laissant certains ménages sans abris. Même son de cloche du côté de Mouraye situé à 80 kilomètres à l’Est d’Amtiman où plusieurs voix s’élèvent pour prévenir l’inondation dans ladite ville.
Djimotoum Bongtoloum, correspondant à Amtiman