Situé à l’entrée d’Amtiman, juste à 5 kilomètres de la ville, le pont se trouve depuis quelques jours menacé par les eaux du fleuve Barh Azoum.

Soucieuse de cette situation, la délégation provinciale de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture, des mines et d’artisanat (Cciama) a donné des sacs vides et bon nombre de fourches, appuyée en cela par l’administration avec de la latérite pour tenter de boucher les trous et faire des barrages.

Alerté, le gouverneur Abdoulaye Ibrahim Siam a fait une descente ce mardi 26 juillet sur le lieu pour constater le niveau d’eau.

Vu l’allure que prennent les eaux de ce fleuve saisonnier, le risque est là et le pont se trouve actuellement en état de dégradation très avancé.

Depuis la crue de ce fleuve, Amtiman, chef-lieu de la province du Salamat, est coupé du département de Haraze-Mangueigne aussi bien que Kyabé dans le Moyen-Chari. Aujourd’hui, c’est le tour du tronçon reliant Amtiman à Mongo (Guéra).

Djimotoum Bongtoloum, correspondant à Amtiman