Dans le cadre du projet de conservation du ‘’ Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma’’, le Programme d’appui à la gestion concertée des aires protégées (APEF) et le consortium de l’Union Internationale pour la conservation de la Nature (UICN) sensibilisent et appuient des groupements féminins des zones périphériques du parc de Zakouma.

La protection de l’environnement et surtout celle du parc de Zakouma est devenue ces dernières années une préoccupation majeure pour la population vivant dans les périphéries du parc de Zakouma.

Pour impliquer les autochtones dans la préservation du parc, le programme APEF et le consortium UICN (ADES, Sahel-Ecodev, Moustagbal et ADOP) forment et financent des groupements locaux dans les zones de Zakouma.

De Khachkhacha à Agrab en passant par Darasna jusqu’à Goz-Djarat, des localités situées dans les sous-préfectures d’Am-timan rural et d’Aboudeïa rural, dans la province du Salamat, les activités de plusieurs groupements féminins ont été boostées.  

A Khachkhacha, localité située à 45 km de la ville d’Am-timan, le groupement féminin ‘’Attor’’ spécialisé dans la cueillette et la transformation d’huile de balanite a vu sa production grimpée grâce au financement reçu du projet. « Depuis le financement, nos activités se sont nettement améliorées », lance Fanné Adoum, la trésorière du groupement.

Grace au financement du projet, les femmes prospèrent dans leurs activités et alertent en cas danger dans le parc

 

Non loin, à Darwal et à Djarat Abou nimir, d’autres groupements féminins sont financés pour la fabrication du pain et des gâteaux mais aussi le séchage de viande.

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Ces divers financements mis sur pied par le projet dénommée ‘’Appui au développement et à la mise en œuvre d’un modèle intégré de conservation du Grand Ecosystème Fonctionnel de Zakouma’’ cogéré par l’APEF et l’UICN, visent à impliquer les communautés locales dans la conservation de la biodiversité.

Présidente de Groupement du village Darasna, spécialisé dans le séchage de viande

Outre ces financements, les campagnes de sensibilisation et de formation menées par des animateurs sur le terrain ont permis que les villageois qui vivent dans les alentours du parc soient devenus les défenseurs de l’environnement.

« Nous sommes des gardiens pour le parc. On ne permet pas à quelqu’un d’entrer à Zakouma pour couper les arbres ou allumer un feu de brousse», témoigne Arradia Brahim, présidente du groupement Attakhadoum pour le séchage de viande.

Sensibilisation de la population de Delebaye

   

Grace à l’approche concertée et intégrée, la bataille de la lutte contre la destruction de l’environnement et pour la conservation de la biodiversité dans le Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma est entrain d’être peu à peu gagnée.