La ministre française des armées, Florence Parly, a affirmé la semaine derrière que, Londres et Washington vont remettre à plus tard leurs décisions de réduire leur présence  en Afrique de l’Ouest.

Les forces britanniques et américaines présentes au Sahel prolongent pour l’instant leur soutien à l’opération anti djihadiste française « Barkhane ». Les deux pays vont  maintenir leurs moyens sur place, a affirmé vendredi 24 avril, la ministre des armées, Florence Parly, dans un entretien au quotidien régional Sud-Ouest. « Le Royaume-Uni a décidé de maintenir ses hélicoptères Chinook sur place. Quant aux Etats-Unis, ils ont différé leur décision de désengagement. Leurs moyens sont toujours en place », affirme-t-elle. 

Le Pentagone avait ouvertement envisagé ces derniers mois de réduire drastiquement la voilure en Afrique de l’Ouest. Or, Washington fournit aux 5 100 soldats français de l’opération « Barkhane » des capacités cruciales de renseignement et de surveillance, notamment grâce à ses drones, du ravitaillement en vol et du transport logistique pour un coût de 45 millions de dollars par an.

Depuis juillet 2018, l’armée de l’air britannique fournit quant à elle une aide précieuse aux troupes françaises au Sahel avec trois hélicoptères lourds CH-47 Chinook et une centaine d’aviateurs. C’est pour des missions de logistique, ravitaillement et transport de troupes. Leur mandat devait s’achever à l’été 2020.