Il se tient mardi à Bruxelles une réunion des ministres de la Défense et des Affaires étrangères du G5 Sahel. De quoi vont-ils parler ?

La situation sécuritaire au Burkina et Mali sont les principaux points à l’ordre du jour de la réunion qui se tient à Bruxelles (Belgique) ce 14 mai. Une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Cherif Mahamat Zène, et le ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense nationale, le Général Daoud Yaya Brahim, représente le Tchad.

Il sera l’occasion aux ministres de la Défense du G5 Sahel (Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Mali et Tchad) de faire le point sur les progrès accomplis en ce qui concerne la coopération structurée permanente (CSP).

Le Conseil devrait adopter sa recommandation concernant le premier rapport annuel sur la mise en œuvre de la CSP.

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Du côté du Quai d’Orsay, l’on affirme que “la France soulignera l’importance d’un engagement déterminé des États du Sahel en vue d’une accélération de la montée en puissance de la Force conjointe G5 Sahel, dans le respect du cadre de conformité des droits de l’Homme soutenu par les Nations unies pour limiter l’impact des opérations militaires sur les civils”.

Paris compte aussi appeler l’UE et ses États membres “à poursuivre leur engagement au Sahel, tant sur le volet sécuritaire qu’en faveur du développement de la région (…)”.