Au Sahel, le nombre des personnes au bord de la famine a exponentiellement augmenté au cours des trois dernières années. Le Tchad qui fait partie des pays touchés, tente d’échapper au pire en prenant certaines mesures.

La région du Sahel connaît actuellement l’une de ses périodes les plus sèches depuis 2011. « En seulement trois ans, le nombre de personnes qui se rapprochent de la famine est passé de 3,6 millions à 10,5 millions dans cinq pays dont le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger », indique l’Organisation des Nations-Unies, dans un article du 17 février 2022.

Cette actuelle crise alimentaire « devrait dépasser les années précédentes en raison de facteurs aggravants, notamment l’insécurité, une augmentation de la pauvreté due à la Covid-19 et des augmentations spectaculaires du coût des aliments de base », alerte l’ONU.

Face à cette urgence sanitaire, le Programme alimentaire mondial a besoin de 470 millions de dollars pour poursuivre ses opérations au Sahel les six prochains mois.

Au Tchad, l’alerte a été aussi donnée par le Conseil militaire de transition et certaines mesures ont été prises, notamment l’exonération des taxes de certaines denrées alimentaires mais, sur les marchés, la cherté de vie se fait ostensiblement sentir.