A l’heure où la communauté internationale s’active pour éteindre les foyers de tensions et rétablir la paix et la sécurité, le Polisario continue de poser une sérieuse menace à la stabilité en Afrique du nord et dans le Sahel.

Le Polisario est un groupe marxiste lié au terrorisme régional, relève ainsi The Wall Street Journal dans sa livraison de dimanche.

Dans un témoignage vidéo accompagnant un article sur la question du Sahara, le journaliste Dion Nissenbaum revient sur la genèse de ce mouvement séparatiste d’obédience marxiste ainsi que sur les menaces  que pose le non règlement de la question du Sahara pour la paix et la stabilité.

La situation sécuritaire dans la région rend le conflit une urgence à régler, rappelle à cet effet le quotidien américain.

Cette réalité est largement admise par les décideurs politiques américains.  L’administration du président Donald Trump qui est sur plusieurs fronts pour faire face à la menace terroriste, est attentive à la situation dans la région du Sahara et du Sahel.           

Consciente des dangers que posent la fantomatique rasd, la Maison Blanche est déterminée à mettre fin à ce conflit, selon le quotidien qui relève néanmoins que la dynamique en cours sous les auspices des Nations Unies est l’option la plus sûre et la moins coûteuse pour aboutir à une issue consensuelle.

Les Etats-Unis “sont clairs, ils ne soutiendront pas un plan qui conduit à la création d’un nouvel Etat africain”, relève en outre la prestigieuse publication.

 “Un nouvel Etat en Afrique pourrait en réalité être moins sûr. Si vous essayez d’établir un nouveau pays, cela pourrait créer une zone dont des insurgés et des groupes comme l’Etat islamique pourraient profiter et utiliser comme refuge”, indique le journaliste dans une vidéo accompagnant son analyse en relevant que Washington et Rabat partagent la même position à cet égard.

Citant des responsables occidentaux et marocains, l’auteur assure que les Etats-Unis soutiennent le Maroc en privé sur le dossier du Sahara.

Pour les Etats-Unis, l’indépendance n’est pas une option pour le règlement du différend autour du Sahara marocain, affirme  le quotidien américain The Wall Street Journal.