Les manifestations de la population de Faya qui a obtenu le départ du gouverneur Ismat et les violences contre les enseignants sont les principaux sujets traités par la presse tchadienne pour la semaine du 22 au 28 novembre 2021.

« Faya renvoie son gouverneur par des jets de pierre »

Les deux dernières semaines, la population de Faya dans le Borkou a manifesté pour réclamer le départ du gouverneur, le général Ismat Issakh. Ce, suite à sa décision de contrôler les véhicules et de saisir ceux qui sont sans papier ou non dédouanés. Des manifestations lors desquelles il y a un mort et des blessés.

« Répressions sauvages à Faya-Largeau », titre Abba Garde. Ce journal indique que les manifestants ont été réprimé « de la manière la plus sauvage ».

Le Visionnaire quant à lui relève que « Faya renvoie son gouverneur par des jets de pierres ». Effectivement, pour calmer la situation, le gouvernement a exfiltré le gouverneur de Faya et son remplaçant a été nommé le 26 novembre.

Une décision qui a permis de calmer la population. « Un calme olympien s’observe » à Faya, constate d’ailleurs le quotidien le Sahel.

Recrudescence des agressions contre les enseignants

Les agressions, parfois mortelles, des enseignants par leurs élèves se multiplient. L’assassinat du surveillant du groupe Toumaï est encore dans toutes les têtes.

« Les enseignants, nouvelles cibles des élèves », pointe le Sahel qui souligne que les cas d’agression des éducateurs « prennent une proportion inquiétante ».

La Voix tire également la sonnette d’alarme. « Au secours, les enseignants en danger », plaide le journal avec à la Une les images du surveillant tué au groupe Toumaï et du proviseur du lycée de la Paix agressé, l’habit en lambeau.

Le Visionnaire de son côté déplore la recrudescence de ces violences « sans que les autorités de la République ne prennent des sanctions exemplaires à l’égard des auteurs ».