Les guéguerres entre les partis politiques de l’opposition et les conditions des soldats tchadiens font couler l’encre de plusieurs journaux au pays de Toumaï.

« Brice Mbaïmon récompensé, les autres candidats sont courroucés » titre à sa une l’hebdomadaire Le Sahel. Selon Le Sahel, les candidats à l’élection du 10 avril dernier ayant félicité le chef de l’Etat après la proclamation des résultats sont courroucés. Ils ont du mal à accepter que le candidat du MPTR, Brice Mbaïmon, qui vient de donner une claque au FONAC puisse être récompensé à coup de millions confie-t-il.

« FONAC CPDC : le mélodrame continue » souligne pour sa part le journal Le Pays. Pour notre confrère, dernier acte de la guéguerre au sein de l’opposition, l’exclusion de la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution de Saleh Kebzabo et Mahamat Ahmat Al Habo. Au journal d’ajouter que « FONAC, finie la lune de Miel » avec en illustration une photo sur laquelle une flèche sépare Saleh Kebzabo de Dadnadji. Plus rien ne va entre les membres de cette plateforme. Selon Abba Garde, Dadnadji accuserait Kebzabo de compromission avec le pouvoir. Les intérêts matériels diviseraient les ténors de l’opposition. « Du G6, est-on en train d’aller vers G0 ? », s’interroge-t-il.

« Ces soldats de Galère », révèle l’hebdomadaire Le Pays. Selon lui, en première ligne de la lutte contre le terrorisme en Afrique, précisément dans le sahel, le soldat tchadien est le plus mal loti de la société. Il est confronté dans son quotidien à d’énormes difficultés malgré les moyens importants alloués régulièrement à son département ministériel, confie le journal. Quand au journal Le Sahel, il évoque l’affaire des militaires disparus. « Tout ça pour ça ! » s’exclame-t-il. Pour l’hebdomadaire Le Sahel au lendemain du scrutin du 10 avril 2016, des familles ont fait écho de ce que certains de leurs proches en uniforme, qui auraient voté contre la réélection de l’actuel chef de l’État, ne seraient pas revenus dans leurs familles respectives.

Revue réalisée par Eric Ngarlem Toldé