Le calendrier du processus électoral et le décès de l’ancien ministre de la communication, journaliste et écrivain, Hourmadji Moussa Doumngor, dominent largement l’actualité de cette semaine.

« Le coup KO ! », s’exclame à sa Une N’Djaména Hebdo. Selon l’éditorialiste du journal, c’est le maréchal qui dicte la cadence. L’indépendance de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est stipulée par la loi électorale, mais dans la réalité elle n’est guère indépendante, ni neutre, ni impartiale. C’est le président de la République, Idriss Déby Itno, qui, au lieu d’être le garant du processus électoral, dicte le tempo depuis toujours. Définir un calendrier électoral par la Céni est une preuve de son indépendance et un gage déterminant pour un processus électoral crédible. Or, il n’en est pas le cas, a souligné le journal.

 « Idriss Déby Itno place ses jokers » souligne Le Visionnaire qui informe que, par un décret rendu public le 29 juin dernier, le président de la République remplace huit membres de la Céni. Parmi les promus, figurent pour le compte de majorité, 5 personnes dont deux hommes de main du président fondateur, a rapporté l’hebdomadaire.

Chronogramme du cycle électoral, « les opérations commencent en octobre 2020» poursuit Le Visionnaire. Selon l’auteur de l’article, programmé et révisé pour cause de la pandémie de coronavirus, le président de la Céni a déroulé, par un point de presse, le nouveau chronogramme du cycle électoral, le 7 juillet 2020.

Nouveau chronogramme « Le Marechal du Tchad est donc bien servi », titre L’Observateur à sa une.Selon l’auteur de l’article, La Céni sort de son chapeau un autre chronogramme. La nouveauté dans ce chronogramme c’est que, l’ordre des élections a été inversé : la présidentielle aura lieu avant les législatives.

Processus électoral, « Le chronogramme de la division », titre à sa une, Le Sahel. Selon le journal,Ces dernières semaines, la Céni est, sous la pression de la classe politique, inquiète face à l’inertie et au report continuel des élections. Il a fallu des injonctions du Maréchal Idriss Déby Itno pour que les nouvelles dates soient connues. L’opposition démocratique estime pour sa part que c’est une ingérence du parti au pouvoir dans la gestion du chronogramme électoral. Du côté de la majorité présidentielle, l’on parle de la mauvaise foi de l’opposition. La guerre ne fait que commencer, rapporte le journal.

« Moussa Doumngor a tiré sa reverence », écrit N’Djaména Hebdo. Homme de plume, journaliste-écrivain, l’ancien ministre de la communication a tiré sa révérence le dimanche 5 juin dernier. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. Le dernier relate les péripéties qui ont marqués l’histoire tumultueuse du Tchad de 1973 à 2008.

« Moussa Doumngor s’en est allé », rapporte Le Visionnaire qui indique que l’émérite journaliste et écrivain, Hourmadji Moussa Doumngor n’est plus. La triste nouvelle endeuille le monde la presse et de la littérature. Apres s’être débattu ces derniers jours contre la maladie, la mort a fini par avoir raison de lui, le 5 juillet 2020, à l’hôpital de la Renaissance.

« 13 soldats tués par des mines à Darkalam », informe le quotidien Le Progrès, dans sa livraison du vendredi 10 juillet 2020. Selon l’auteur, l’armée nationale tchadienne a perdu 13 de ses membres le 8 juillet dernier dans une explosion à Darkalam, une localité de Kaiga Kindjiria, dans le département de  Fouli, province du Lac, au cours d’une patrouille militaire.

Rendez-vous, la semaine prochaine pour d’autres actualités.

Fred Zongo