Cette semaine, l’actualité au Tchad a été dominée par l’affaire du limogeage de Daoussa Deby, le désormais ancien ministre des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, grand frère du président de la République Idriss Deby Itno.

« Affaire Daoussa Deby, mélodrame familial », titre à sa Une l’hebdomadaire Le Pays. Pour ce journal, l’affaire aurait pu rester dans la sphère familiale si elle n’avait provoqué la démission d’un membre du Gouvernement et suscité une tension qui pourrait provoquer d’autres départs. « A cause des Bourma, Deby limoge son grand frère », ajoute pour sa part Le Visionnaire à sa Une. Selon lui, le limogeage de Daoussa Deby Itno ne peut s’expliquer que par les problèmes familiaux qui règnent depuis quelques temps dans la famille Itno. Deby sacrifie alors son grand frère, celui qui a vu le jour avant lui, issu d’un même père, pour faire plaisir à sa belle-famille et surtout à Hinda, renchérit-il. « Crise de Palais », c’est la Une du tri-mensuel Abba Garde. Selon ce dernier, tout serait parti de cette affaire de mariage clandestin, apparemment banal mais attentatoire à l’honneur de tout le clan Itno, organisé par Ousmane Bourma et une fille de Daoussa Deby. En représailles à l’acte commis par sir Ousmane, quelques jeunes de la famille Itno auraient infligé une torture humiliante et dégradante à ce dernier poursuit-il.

« Radier de sa famille pour avoir donné deux sœurs à Salay Deby », mentionne entre ses lignes l’hebdomadaire Le Pays. D’après notre confrère, Abdarrahim Ardi, membre de la tribu Alad Rachid a été exclu de sa communauté le 1er avril dernier au cours d’une réunion qui a regroupé les quatre grandes familles composant cette tribu de la région. Son tort c’est d’avoir livré ses deux filles de même père et même mère à Saleh Deby Itno dans un Simulacre mariage illégal.

Certains journaux sont revenus cette semaine sur l’élection présidentielle du 10 avril dernier au Tchad. . « Nagoum et Royoumbaye, des braqueurs électoraux », souligne entre ses colonnes le tri-mensuel Abba garde. Selon ce journal, c’est sur ces deux Dupond que le pouvoir MPS a jeté son dévolu pour garantir son passage en force malgré le désaveu populaire exprimé par le peuple contre le règne du président Deby. « Nagoum Et Royoumbaye, les ennemis de la démocratie », ajoute pour sa part l’hebdomadaire Le Visionnaire. Pour lui, le président du conseil constitutionnel, Nagoum Yamassoum, sans commun ménage a beuglé en confirmant le 3 mai dernier, la forfaiture de son cousin Jean pierre Royoumbaye à la présidentielle d’avril dernier.