Après un long débat sur les kits biométriques, c’est le silence. Les journaux n’ont rien à mettre sous la dent des lecteurs. Néanmoins la politique comme d’habitude occupe une bonne place des colonnes des journaux en cette dernière semaine du mois d’avril.

–          « La culture du vide», rapporte d’éditorialiste de N’Djaména Hebdo. La hantise des journaux c’est bien d’arriver au bouclage sans événement, absolument rien à mettre sous la dent. C’est aussi la situation présente où après des vague soulevées par la décision du président Idriss Déby de supprimer les kits biométriques des opérations électorales, tout est retombé dans la léthargie ambiante.

–          « ville de N’Djaména, ça va bouillonner…» rapporte à sa Une l’hebdomadaire l’Union. Depuis quelques jours renchérit le journal ; les nouvelles qui circulent dans la capitale rendent compte qu’au niveau de l’état major du Mps (Mouvement patriotique du salut), l’on voudrait le renouvellement du bureau de l’exécutif de toutes les communes. A la mairie de N’Djaména, la succession d’Ali Haroun serait engagée. Le journal de conclure deux conseillers du Mps seraient bien partis pour succéder à ce dernier. l’homme d’affaire Ibrahim Foullah et l’ancien gouverneur du Logone occidental Ali Djalbor Diar.

–          «L’opposition démocratique unie par les kits». C’est la Une de l’hebdomadaire La Voix. Qui s’interroge si ce mariage pour le meilleur et pour le pire est-il circonstanciel ou ira-t-il jusqu’en 2016? Le journal rapporte que de nombreux observateur avertis de la scène politique tchadienne observe que cette union sacrée affichée autour des kits d’identification ne tient qu’à un fil. Cependant, le tri mensuel Le Potentiel tempère. Pour lui, «Kebzabo ulule». Du haut de son piédestal de chef de file de l’opposition, le député Saleh Kebzabo s’est mu en véritable hibou pour annoncer l’apocalypse. S’il avait raison, les Tchadiens devraient tous cesser de croire pour prononcer en chœur l’oraison funèbre du berceau de l’humanité. «les grosses pointures de l’opposition n’inquiètent pas. Nous avons des atouts au Mps». Répond Seidou Waya, président d’honneur de l’Union des bureaux de soutien du Mps.

–          Mais N’Djaména Hebdo pour sa part observe que «tout empire périra». Le président Déby sûr de sa force militaire est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. Plus de cinquante ans après l’indépendance, précise le journal, la faillite du pays comme celle des élites est patente. Déby apprend lui aussi poursuit le journal de Moursal, un jour que sa supériorité militaire peut être mise en mal par d’autres stratégies asymétriques. «Ce qui vaut sur le terrain militaire est aussi duplicable sur le terrain électoral»

 La semaine prochaine…