Le journal des journaux cette semaine traduit la diversité des titres dans les kiosques. De la politique à la justice en passant par l’éducation, les journaux s’intéressent de plus en plus à la vie des citoyens.

« Cadre national de dialogue politique : Que peuvent-ils faire » s’interroge Le Visionnaire sur le profil du bureau de coordination chapeauté par Mahamat Zène Bada, secrétaire général du MPS. Pour le journal, les partis politiques de l’opposition se contentent dans le bureau que des postes de suppléant. Il conclut que cette configuration du CNDP relooké cache bien des intentions des membres de la majorité présidentielle. Toujours dans la dynamique de la politique, Le Visionnaire sur la base de l’ordonnance N°020/PR/2018 dit que 208 candidats sont attendus à présidentielle de 2021. Selon l’analyse, il ressort ainsi clairement dans l’ordonnance que tout parti qui ne prend pas part à deux élections générales consécutives est dissout d’office.

N’Djamena Bi-Hebdo s’exclame sur le ton, « Charfadine libre » pour annoncer la condamnation de l’ancien gouverneur du Logone Oriental avec sursis. Le Bi-Hebdo revient sur l’affaire en relevant la célérité avec laquelle le dossier Charfadine est évacué. « L’on remarque que c’est le seul dossier examiné au fond, en cette période de grève prolongée des greffiers et des vacances judiciaires » soutient le journal.

Le grand dossier de N’Djamena Bi-Hebdo s’est penché sur l’organisation des examens de fin d’année. « D’ici cinq ans que deviendra le bac tchadien ? » s’est-il interrogé. Selon le journal, l’école tchadienne va très mal depuis quelques années où le mérite s’écarte de plus en plus du chemin du véritable savoir. Le Journal Alchahed lui, pense que la baisse de niveau a atteint son paroxysme dans la composition de bac session de juillet 2018. Il décrit que le recrutement des correcteurs s’est fait par clientélisme et affinité.

L’Info dans sa dernière parution, titre, « Symbolique des noms ; la capitale tchadienne est mal lotie ». Le journal de l’ATPE a fait une analyse des noms attribués aux grandes artères de la ville. Pour lui, demander de nos jours à un tchadien le nom exact d’un boulevard, d’une avenue ou encore d’un rond-point c’est comme lui demander la date de naissance d’un homo-sapiens. L’Info souligne le fait que certains noms de baptême des lieux symboliques ne correspondent guère aux réalités tchadiennes et ne participent pas à la culture.