En 2024, le Tchad a continué à faire face à de nombreux défis et opportunités dans le domaine de l’éducation. Le pays a entrepris des réformes significatives pour améliorer son système éducatif et répondre aux besoins d’une population jeune et dynamique.
En 2024, plusieurs réformes ont été initiées pour améliorer le système éducatif et les contenus pédagogiques, en mettant l’accent sur les compétences critiquées et pratiques dans les écoles et les universités.
Au niveau de l’enseignement supérieur, l’année 2024 a été une année exceptionnelle dans des instituts et des universités du Tchad. Les programmes scolaires ont été épuisés dans le délais prescrits par le calendrier académique. La grève lancée par le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) le 21 octobre 2024 visant à attirer l’attention sur des conditions de travail jugées précaires et le règlement des primes et indemnités dues aux enseignants était de courte durée.
Sur un effectif global de 93.605 candidats, le total des candidats admis cette année au baccalauréat session 2024 est de 39 159 , soit un pourcentage de 41,83%.
Il faut noter qu’en 2024, le Tchad a réalisé une performance remarquable au 22e concours d’agrégation de médecine du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur), qui s’est déroulé à Conakry en Guinée. Huit candidats tchadiens ont tous été admis.
En termes de formation et de renforcement des capacités, le Tchad a lancé la 1ère phase de la formation des maîtres communautaires, enseignants et directeurs d’écoles. C’est un projet de l’Initiative francophonie pour la formation à distance des maîtres (IFadem) et de l’atelier national de validation du référentiel de formation des enseignants du cycle moyen avec l’appui de l’UNESCO.
Dans le secteur de l’éducation nationale, pour la première fois, le ministère a prévu des prix d’excellence pour les enseignants.
L’année 2024 n’a pas seulement été rose. Elle a été aussi éprouvante. La grève du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) revendiquant les meilleures conditions de travail, primes et indemnités lancée en novembre a laissé de traces. Cette grève a ensuite entrainé la division au sein du SET, une crise qui a perduré avant que la Justice ne vienne y mettre fin en déboutant le comité de crise dirigé par Djimhoudouel Faustin. Malgré la décision de la Justice et la mise en place d’un nouvel exécutif du SET, les mécontents ont créé un autre syndicat dénommé “Syndicat indépendant des enseignants du Tchad”. Ce nouveau syndicat a été interdit d’activité.