Le Burkina Faso, le Mali et le Niger qui ont décidé de quitter la CEDEAO, se verraient confronter à plusieurs contraintes.

Ces trois pays, à l’issue d’un sommet tenu le 6 juillet, au Niger, ont annoncé la création de la “Confédération des États du Sahel“.

Au lendemain de cette rencontre, les chefs d’Etat de la CEDEAO, se sont, eux aussi, réunis à Abuja au Nigeria. Pendant ce 65e sommet, Omar Touray, président de la Commission de la CEDEAO, a fait une déclaration relative aux probables conséquences du retrait de ces trois pays.

Les citoyens du Mali, du Burkina Faso et du Niger ne pourraient plus bénéficier des facilités de libre circulation au sein de la CEDEAO.

De même, la création des entreprises par des citoyens de ces pays, explique Omar Touray, serait plus complexe. « Ils seraient soumis à diverses lois nationales », précise-t-il.

De toute évidence, des coûts supplémentaires pourraient être supportés par des entreprises de ces trois pays en raison des nouvelles barrières administratives et réglementaires.

Le Mali, le Niger et le Burkina ont justifié leur retrait de la CEDEAO en accusant l’organisation d’être sous influence des puissances étrangères et inefficace dans la lutte antiterroriste.

Le sommet de la CEDEAO a permis la reconduction de Bola Tinubu à la tête de la Communauté.

Avec Actualités Express Info