Depuis le 20 août, le palais de la culture et des arts abrite le dialogue national inclusif et souverain. Pour nourrir les quelque 1 500 participants aux heures de pause, le comité d’organisation a fait appel à plusieurs prestataires pour la restauration. Quelques participants ont donné leur avis sur la qualité et la quantité des repas servis.
Le comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) a engagé plusieurs prestataires pour la restauration au dialogue national inclusif. Au menu, il y a plusieurs menus repas. Chaque prestataire livre les repas selon le contrat signé. Il y a du poisson, du poulet, du riz, parfois la boule, etc.
Selon un participant, la restauration est acceptable. « Au début, c’était difficile la notion de ticket et autre. Et il n’y avait pas aussi la boule. Après quelques jours, il y a ce qu’il faut, la nourriture est variante. Puis on trouve le café, le thé et le lait. Le nécessaire est là ». Il ajoute que : « nous trouvons aussi facilement le ticket, je tire chapeau ».
Par contre un autre participant relève que la restauration ne répond pas à son aspiration. « Si tu arrives quelques minutes plus tard, tu ne trouves rien. Pourtant tu es là à travailler jusqu’au soir. Tu prends le ticket, lorsque tu viens chez un des prestataires, tu vas trouver par exemple le poisson alors que tu ne manges pas le poisson. Je suis désolé, mais on ne mange pas bien au DNIS », raconte-t-il.
« On ne peut pas manger comme chez soi », lance une participante. Selon elle, d’une manière générale, il y a de quoi à manger chaque jour. « Dans les différentes prestations, si jamais tu arrives à trouver quelque chose à manger chez X et que tu veux avoir par exemple le jus chez le prestataire Y, il faut avoir un autre ticket, ce qui est lamentable. Ce n’est pas une bonne idée, il faut que si tu as déjà le ticket, tu peux trouver chez X et Y prestataire la nourriture ou le jus que tu désires », constate-t-elle.
Une restauratrice souligne qu’il y a par jour 100 personnes que leur service va servir. « Nous avons 100 tickets dont 50 pour le déjeuner et 50 pour l’après-midi, mais nous préparons toujours de plus pour que le retardataire trouve au moins à manger ». Elle relate qu’avec le ticket, “nous maitrisons la situation, sinon au début, c’était un désordre général.”
En ce qui concerne les participants qui viennent manger et ne peuvent pas prendre par exemple le jus chez Y, elle répond que : « nous amenons la nourriture et les jus. L’eau, on nous donne sur place. Pour le déjeuner, moi j’ai 50 tickets, la personne prend le plat et son jus. Si un participant prend un plat ailleurs et il me demande le jus, je refuse parce que les 50 plats sont accompagnés de 50 jus aussi ».