Dans le cadre d’un partenariat avec les Centres de promotion et de formation rurale (CPFR) tchadiens, les Maisons familiales rurales (MFR) de Charente sont impliquées depuis cinq ans dans des échanges réguliers. La semaine dernière, c’est une délégation Tchadienne qui est venue à la découverte des pratiques françaises en matière de formation.

Aboubakar Ourde Oustip, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Irrigation, Mbaitoudji Alain Ngardmarde, adjoint chargé de mission pour l’Afrique centrale, Mbortchogne Waidou, directeur de l’enseignement agricole, et Mianbé Laoudion, président de l’Ufabalt (Union familiale des associations de Logone et Tandjilé) Tchad, ont été reçus par les représentants charentais des MFR, dont Françoise Guindant, Gilbert Alloncle, Jean-Philippe Nore et Jean-Paul Bonneron.

Médiateurs
La semaine a débuté mardi 22 janvier par une rencontre avec Jean-Pierre Denieul et Franck Bonnet, vice-présidents du Conseil général, qui ont réaffirmé l’importance de l’implication du Conseil général en matière de formation agricole ainsi que leur soutien financier aux établissements Charentais.

Le groupe franco-tchadien s’est ensuite rendu dans les établissements Rousseau à Châteauneuf pour découvrir le travail de cette entreprise spécialisée dans les plans horticoles et légumiers. Les Tchadiens n’ont pas manqué de remarquer la mécanisation importante et de faire le parallèle avec les pratiques agricoles de leur pays, encore très traditionnelles. Ces rencontres sur le terrain ont été autant d’occasions d’échanger tant sur les pratiques, les financements, sur les rapports entre l’État et les structures de formation.

Françoise Guindant, présidente de la MFR de Triac, et Gilbert Alloncle, directeur de la Fédération départementale, ont précisé qu’en marge de ces visites et des rencontres enrichissantes permettant à leurs homologues de mieux planifier leurs projets, ils souhaitaient également se placer en médiateurs pour, qu’une fois de retour dans leur pays, l’échange puisse se poursuivre entre les instances représentées lors du séjour en France : « Nous espérons avoir permis de créer d’autres liens qui aboutiront à plus d’efficacité dans le partenariat afin que les stagiaires et les étudiants voient leurs études plus largement subventionnées. »

Sept centres de formations sont désormais en fonctionnement au Tchad et cinq sont en passe de le devenir, ce qui réjouit les homologues français qui se sentent investis dans ces réalisations.

Source : SudOuest