EDUCATION – La plateforme syndicale revendicative a suspendu sa grève et appelé à la reprise des activités le 10 janvier. Mais la reprise reste timide dans les institutions étatiques et para-étatiques.

Vadrouille dans les cours des écoles, fermeture des bureaux, ce sont entre autres ce qui se constate dans les institutions publiques et para-publiques.

C’est d’ailleurs le cas du Lycée Felix Eboué et lycée d’enseignement technique commercial. Ici, les élèves vadrouillent dans la cour et les enseignants, eux, sont aux abonnés absents dans les salles de classe. Chose déplorée par les élèves. «  Nous sommes venus, car la grève est suspendue mais notre prof  n’est pas arrivé », confie Mariam, élève au lycée d’enseignement technique commercial.

Contrairement, au lycée de la Liberté, quelques enseignants ont répondu présents mais les élèves ont boudé les cours et préfèrent reprendre le lundi 13 janvier 2020.

Plusieurs bureaux fermés dans les ministères

Généralement, les bureaux des responsables et chefs de services dans plusieurs ministères sont restés fermés. Raison : le vendredi est une journée courte.

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Au ministère de l’Education nationale, une dizaine de travailleurs savoure le thé dans la cour de l’institution. «  C’est vendredi, on ne peut rien faire donc on échange et vers 11 heures, chacun va prendre le chemin de la maison », lance un responsable avec sourire. Pour son collègue, il est préférable de reprendre le lundi, car la semaine est déjà consommée.

Parallèlement, au ministère de la Fonction publique, c’est un vide. Du parking aux couloirs, rien ne donne un signe de reprise à part le cabinet du ministre qui est ouvert.  

Dans la plupart de l’administration publique sillonnée, les fonctionnaires préfèrent reprendre le lundi. Ils sont absents de leurs bureaux alors que la grève est suspendue.

Par contre, dans les hôpitaux, la reprise est effective. Les urgences fonctionnent à merveille avec un corps médical présent.