Ce 31 janvier, le ministre des Affaires étrangères a fait part de l’évolution des préparatifs pour la tenue du dialogue national au corps diplomatique. Il a, au nom du gouvernement, dit compter sur leur “compréhension” pour mener à bout la transition.

Dans sa communication, le ministre Cherif Mahamat Zen a rappelé que la première phase de la feuille de route de la transition relative à la mise en place des institutions de la transition étant franchie avec « succès » et dans les « délais prévus », l’étape de la préparation et de la tenue du dialogue national est fondamentale et déterminante à tous égards. « Car ce dialogue est censé réconcilier l’ensemble des Tchadiens et créer les conditions propices à la tenue de futures élections présidentielles et législatives libres, transparentes et crédibles ».

Prévu pour le 15 février, le dialogue est ramené au 10 mai. Le pré-dialogue avec les politico-militaires prévu pour avoir lieu est une étape dont les modalités d’organisation technique et matérielle relèvent plus du pays hôte que du gouvernement de transition, défend-il.

« Il convient de rappeler que les déplacements au pré-dialogue des politico-militaires, dispersés dans plusieurs pays, souvent sans documents de voyage, constituent des contraintes réelles dont il faut tenir compte pour faciliter la tâche au pays hôte ».

Dans cette optique,  et après plusieurs missions du Comité technique spécial (CTS) dépêchées au Qatar, la date du 27 février a été proposée et retenue pour le lancement des travaux.

La tenue du pré-dialogue à Doha, à partir du 27 février prochain, va entrainer, reconnaît le ministre des Affaires étrangères, certes un décalage dans le calendrier initial, mais sans remettre « fondamentalement »  en cause l’objectif de tenir les échéances électorales vers la fin de l’année en cours.

Le gouvernement dit compter sur la « compréhension » et l « l’élan de solidarité » du corps diplomatique pour mener la transition à son terme.