La réouverture des transports en commun urbains dans la ville de N’Djamena fait partie des nouvelles mesures prises hier par le chef de l’État. Une aubaine pour les chauffeurs des minibus et taxis.

Ce jeudi 14 janvier dans les différentes stations, le sourire est aux lèvres des chauffeurs. Après deux semaines d’arrêt forcé, ils reprennent le travail. Mais avec des précautions. Les chauffeurs et apprentis demandent à chaque passager de porter son cache-nez avant de monter. « Alhamdou lillah, après deux semaines sans travailler, aujourd’hui on est soulagé. Nous allons trouver à manger enfin. Nous allons tout faire pour que les passagers respectent les mesures barrières », nous confie un chauffeur.

En ce qui concerne le nombre de passagers, c’est 10 par minibus et 4 par taxi. Quand au prix, il varie d’une station à l’autre. Sur l’axe N’Djari vers marché à mil par exemple, le prix est fixé à 250 FCFA pour le minibus. Pour le taxi, c’est 500 FCFA de N’Djari au grand marché.

Les chauffeurs sont tenus de respecter les mesures sous peine de sanction. « Nous avons pris tous les dispositifs nécessaires pour que les chauffeurs respectent les mesures barrières. Nous avons même créé une commission interne pour faire respecter ces mesures. Au-delà de la commission, nous avons informé tous les chauffeurs s’ils remarquent un de leur camarade qui ne respecte pas les mesures, qu’ils nous signalent et il sera amendé. Les membres de la commission sont placés partout dans les stations », explique  Moussa Mahamat, membre d’un syndicat.

Ousmane Diarra