Chaque année, l’Arabie Saoudite accueille plusieurs millions de fidèles musulmans venus des quatre coins du monde pour le Hadj. Une pratique religieuse dont les origines remontent à la période pré-islamique et est l’un des 5 piliers de l’islam.

Le terme « Hadj » signifie, littéralement, « sortir pour se rendre à un endroit ».  Du point de vue islamique, il fait référence au pèlerinage annuel que font les musulmans à la Mecque avec l’intention d’y accomplir certains rituels religieux conformes à la méthode prescrite par le prophète Mohamet (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).

Le pèlerinage dans la ville sainte est donc un acte que tout croyant musulman est tenu accomplir au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens.

Ses origines pré-islamiques

Les origines du Hadj remontent à la période pré-islamique. A l’époque, la Mecque est un important carrefour caravanier et abrite ce qu’on appelle la Kaaba. C’est un bâtiment cubique édifié selon la tradition, par le prophète Adam puis reconstruit par le prophète Abraham et qui contient la pierre noire, une relique vénérée depuis l’Antiquité. Originaire de la ville, le prophète Mohamet (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) s’inscrit dans cette tradition.

L’ancienne architecture de la Kaaba/ Ph DR

En 632, peu avant sa mort, il se rend sur place et effectue son premier pèlerinage d’adieu. Après cela, la Mecque est donc considérée comme une ville sacrée et son accès est interdit aux non musulmans. Le Hadj devient alors une obligation pour tout musulman qui doit effectuer une série de rituelles à un moment et dans des lieux précis.