Les fidèles musulmans sélectionnés pour le Hadj ont commencé, ce mercredi 29 juillet, le grand pèlerinage de La Mecque, le plus restreint de l’histoire moderne.C’est avec de nombreuses précautions sanitaires pour cause de pandémie de Covid-19.

En petits groupes, menés chacun par un guide, les fidèles ont procédé à sept circonvolutions autour de la Kaaba, au cœur de la Grande Mosquée de La Mecque, selon des images en direct des télévisions saoudiennes.

S’abritant du soleil sous des parapluies, portant des masques et se tenant à distance les uns des autres, ces pèlerins ont tourné autour de la construction cubique vers laquelle s’orientent les fidèles musulmans du monde entier pour leurs prières. C’est sous l’œil vigilant des policiers et autres officiels. Ils ont ensuite fait à sept reprises le chemin entre Safa et Marwa.

Le nombre de participants a été considérablement restreint. Seulement un millier de pèlerins résidant dans le royaume sont autorisés, comparé aux 2,5 millions de fidèles ayant accompli les rites l’année dernière. Environ 70 % des pèlerins sont des résidents étrangers dans le royaume, qui a enregistré environ 270.000 cas d’infection au nouveau coronavirus, soit l’un des taux les plus élevés du Moyen-Orient.

Si la sélection des pèlerins a été critiquée, le ministre saoudien du Hadj, Mohammed Benten, a insisté sur la transparence du processus, soulignant que le critère déterminant avait été “la protection de la santé” des participants.

Pour rappel, le Hadj est l’un des cinq piliers de l’islam que tout fidèle est censé accomplir au moins une fois dans sa vie, s’il en a les moyens. D’habitude, chaque pèlerin dépense généralement plusieurs milliers de dollars pendant ces rites. Mais cette année, le gouvernement saoudien a annoncé prendre en charge la plupart de leurs dépenses, y compris l’hébergement et les repas.