C’est sous une chaleur que les membres de la coalition Oui de différents partis politiques sont sortis pour accueillir le président national de la coalition Oui, Saleh Kezabo, par ailleurs premier ministre de la transition. Aussitôt accueilli à l’aérodrome de la ville de Laï par le gouverneur de la Province de la Tandjilé, Ildjima Abdermana, et le maire de la ville, Saou Dono Robert, le cap a été mis sur le QG pour des rencontres avec les différentes couches socio-politiques, les autorités traditionnelles, les jeunes ainsi que les femmes.
Souhaitant la bienvenue à la première autorité de la Province de la Tandjilé, Ildjima Abdermana, à la forte délégation du premier ministre d’union nationale Saleh Kezabo et par ailleurs président de la coalition Oui, a indiqué que la province de la Tandjilé est prête pour le référendum. Félicitant les efforts des autorités de la Province de la Tandjilé, le premier ministre d’union nationale Saleh Kezabo a souligné que ce référendum est une occasion unique pour les Tchadiens de jeter un regard favorable sur l’avenir de ce pays car tout est conçu dans le projet de la constitution constitutionnelle afin de construire un Tchad meilleur.
Le premier ministre d’union nationale Saleh Kezabo a ajouté que les Tchadiens doivent se respecter. Et le respect doit se baser sur la liberté pour que le Tchad connaisse un nouveau jour. Pour lui, la politique n’est pas un essai mais c’est la manière d’organiser les Tchadiens pour qu’ils prennent leurs destins en main. Saleh Kezabo, le premier ministre d’union nationale, a ajouté encore que ce projet de constitution est un projet de paix car les Tchadiens sont appelés à faire la paix entre eux. Adressant ensuite la parole aux autorités traditionnelles, le premier ministre d’union nationale Saleh Kezabo a de nouveau mis l’accent sur le respect. Un chef de canton, c’est lui qui se respecte car un chef est un garant de la tradition, car sans tradition, il n’y a pas de valeur traditionnelle.
Par rapport à la hausse des prix du carburant, le premier ministre d’union nationale a indiqué que ce problème est national mais il rassure la population qu’ils sont en train de faire de leur mieux pour remédier à ce problème. Par rapport à la grève qui perdure, le premier ministre d’union nationale a également indiqué que le problème des enseignants scientifiques et des nouveaux intégrés qui ne sont pas payés sera résolu, mais pour les problèmes des 16 mesures qui ne sont pas pris en compte, il faut revenir à la base pour que les enfants reprennent les cours, a-t-il conclu.