Abbas Mahamat Tolli, Gouverneur de la Banque centrale fait-il à sa tête pour maintenir les résultats du concours des cadres supérieurs de la BEAC ? Après le concours du 28 mai dernier, le Directeur général du Contrôle général de la BEAC, Feimonazoui Marius Roosevelt, par une note du 31 mai, a attiré l’attention du gouverneur, sur les irrégularités qui ont entaché ledit concours.

Malgré que les résultats définitifs du concours des cadres supérieurs de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) soient donnés et connus de tous, des tractations pour son annulation entre le président de l’UMAC et le Gouverneur de la BEAC se font actuellement. Si le président de l’UMAC demande son annulation pure et simple, le Gouverneur quant à lui trouve les résultats conformes malgré qu’il soit alerté des irrégularités qui ont entaché ce concours.

Abbas Mahamat Tolli, Gouverneur de la Banque centrale fait-il à sa tête pour maintenir les résultats du concours des cadres supérieurs de la BEAC dont les voix se sont élevées pour dénoncer les résultats ? En effet, après le concours le 28 mai dernier, le Directeur général du Contrôle Général de la BEAC, Feimonazoui Marius Roosevelt, par une note du 31 mai, attire l’attention du gouverneur, sur les irrégularités pouvant entacher la crédibilité de ce concours.

Initialement prévu pour 9h dans l’ensemble des six pays et à Paris, les épreuves ont finalement commencé à 13h15mn au Cameroun, et à 11h50mn au Gabon. Les épreuves relatives à la monétique n’avaient pas débuté jusqu’à 19 heures au Cameroun, par exemple. Et qu’au Gabon, les candidats ne remplissant pas certaines conditions comme avoir une carte d’identité valide ont été admis à concourir.

« Il ressort de ces événements que le concours pour le recrutement des agents d’encadrement supérieur a été entaché de nombreuses irrégularités ne donnant pas à tous les candidats les mêmes opportunités de réussite, ayant entraîné un risque de fraude important et entament fortement l’image de marque de la BEAC », écrit le Directeur général du Contrôle Général de la BEAC, Feimonazoui Marius Roosevelt.

Et de conclure que « les préconisations ultimes et en phase avec les écarts constatés, mais également plus onéreuses et potentiellement porteuses d’évolutions structurelles, seraient, soit de reprendre entièrement ce concours pour l’ensemble des centres, tout en tirant les leçons l’ayant entaché et surtout en modifiant entièrement les acteurs, d’une part, soit annuler purement et simplement ce concours en vue de s’aligner sur les meilleures pratiques en termes de recrutement, moins susceptible d’entrainer, du fait d’une massification des modalités y afférentes, les dérives observées pour ce concours ».