Exclue du décret instituant le confinement de la capitale, la presse tchadienne est prise en compte dans le renouvellement de cette mesure. Après avoir haussé le ton.

A l’article 2 du décret No 0002 portant prorogation du confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires, au rang des services et activités autorisés ou ouverts, on voit en bonne place “la presse publique et privée”.

Pourtant, ce n’était pas le cas dans le premier décret. Royalement ignorés, les hommes des médias ont vigoureusement réagi. L’Union des journalistes tchadiens (UJT) avait même menacé d’appeler les journalistes à cesser les activités si ce tort n’était pas réparé. Finalement les autorités ont reçu le président de l’UJT et ont promis rectifier le tir.

C’est chose désormais faite, car les journalistes peuvent “normalement” faire leur travail, malgré les restrictions, pour informer le public, et sans être inquiétés par les forces de l’ordre.