MEDIATION – La Maison nationale de la Femme a abrité ce lundi 16 décembre 2019 une rencontre de dialogue et de réconciliation entre les élèves des lycées technique commercial et Félix Éboué. Cette initiative est de la Fondation Tchad Helping Hands et l’association Koulina sawa. 

Réunis ce 16 décembre dans la grande salle de la Maison nationale de la femme, les élèves des deux grands de la capitale en conflit depuis une semaine ont fait la paix. En fait, dans la semaine du lundi 9 au mercredi 11 décembre, des élèves du lycée Félix Eboué et ceux du lycée technique commercial se sont livré à des actes de violence gratuite. Pour des raisons d’interdiction aux élèves de se rendre dans l’un de ces deux situés face à face pendant les heures de cours, les deux voisins se sont érigé en protagonistes, se jetant des cailloux. Ces actes ont conduit les chefs de ces établissements à suspendre les cours qui n’ont repris que ce 16 décembre.

Soucieux de l’avenir de la jeunesse tchadienne et ses nombreuses actions afin de promouvoir la cohésion pacifique et le vivre-ensemble, la Fondation Helping Hands en commun a jugé utile d’inviter les élèves des deux lycées à venir enterrer la hache de guerre. A cet appel, c’est plus de 500 lycéens qui y ont répondu. « Nous avons fait notre part de responsabilité, mais ça doit nous interpeller tous, pour que nos petits frères étudient dans un climat de paix », a souligné la présidente de la Fondation Tchad Helping Hands, Amina Priscille Longoh.  

Ces lycéens ont eu l’opportunité de dialoguer en toute franchise, et interactivement pour trouver une solution à cette guerre qui ne leur profite pas. Accolades, youyous, la joie de faire la paix était lisible sur les visages. C’est dans cette ambiance que les deux réputés bons voisins ont mis fin à leur antécédent. Pour joindre l’utile à l’agréable,  l’animateur a diffusé la célèbre chanson du feu Talino Manu titré « Almoussama » qui véhicule le message de la paix et la cohabitation. « Ces jeunes veulent vivre en paix, nous l’avons compris quand ils ont commencé à se faire des accolades et crier la Paix tout en respectant l’hymne national que le technicien a fait passer », conclut Amina Priscille Longoh.