Après 5 mois de discussion à Doha, 34 mouvements sur 52 ont signé un accord qui garantit leur participation au dialogue national inclusif. Voici les avis du secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) Brahim Ben Seid et de Barka Michel, président de l’UST (Union des Syndicats du Tchad).

Pour Brahim Ben Seid, secrétaire général de la CLTT, l’accord de Doha est très important, car c’est pour la première fois que les rebelles Tchadiens, plus d’une trentaine arrivent à signer un accord de paix.

C’est vraiment dans l’histoire du Tchad de voir un chef d’État tchadien s’en aller pour rencontrer les rebelles à l’extérieur pour pouvoir signer un accord de paix. La signature de l’accord de Doha ramenera la paix au Tchad, car les signateurs ont décidé d’enterrer la hache de guerre. Nous les Tchadiens devrons être tous ensemble pour le dialogue pour un Tchad nouveau et ce Tchad nouveau n’exclut personne “, souligne Brahim Ben seid.

Barka Michel président de l’UST regrette de son côté que l’accord ne soit pas signé par tous les groupes rebelles. “On aurait souhaité que tous les politico- militaires signent l’accord, car ils sont censés venir participer au dialogue et qu’à l’intérieur ici qu’on s’entende tous à l’aller au dialogue national Inclusif et souverain ” .

Barka Michel espère que cet accord est vraiment sincère. “Il faut que ces genres d’accords soient sincères car notre pays est dans une situation très difficile, une situation qui ne donne plus droit à l’exclusion, une situation qui nous oblige à dépasser toutes les considérations que nous avons toujours entretenues“.

Oui à l’accord de Doha, mais je trouve qu’il est insuffisant dans la mesure où il y a des gens qui ne l’ont pas signé “, note Barka Michel .