Les Nations Unies ont exprimé samedi leur inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), compte tenu de la multiplication des attaques contre les civils par les rebelles ainsi que de la présence de groupes armés étrangers.

“Nous appelons tous les groupes armés à cesser immédiatement toute forme de violence. Nous exhortons les groupes armés congolais à participer sans condition au programme de désarmement, de démobilisation, de redressement communautaire et de stabilisation, et les groupes armés étrangers à se désarmer immédiatement et à retourner dans leurs pays d’origine”, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, dans une note adressée aux correspondants.

“Nous réaffirmons notre engagement résolu en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la RDC et condamnons fermement l’utilisation d’intermédiaires. Nous saluons et soutenons les efforts politiques nationaux et régionaux en cours pour accompagner le désarmement des groupes armés, notamment par le président Felix Tshisekedi de la RDC et le président Uhuru Kenyatta du Kenya à travers le processus de Nairobi”, a-t-il poursuivi.

La mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC travaille également à promouvoir des mesures non militaires pour le désarmement des groupes armés étrangers, a ajouté le porte-parole.

L’ONU se félicite de la nomination du président angolais Joao Lourenço par l’Union africaine en tant que médiateur pour désamorcer les tensions entre la RDC et le Rwanda, et soutient pleinement ces efforts politiques, a indiqué M. Dujarric.