Le groupe armé M23, soutenu par l’armée rwandaise, poursuit son avancée dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), menaçant désormais la province du Sud-Kivu. Après la chute de Goma, les combats se déplacent vers Kavumu, localité stratégique à 40 km de Bukavu, où l’armée congolaise tente d’organiser la riposte.

Face à cette escalade, les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), réunis à Harare, ont exprimé leur “soutien indéfectible” à Kinshasa et appelé à un sommet conjoint avec la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour coordonner une réponse régionale.

Sur le terrain, les violences se multiplient, aggravant la crise humanitaire. Selon l’ONU, 500.000 personnes ont été déplacées depuis janvier et des violations graves des droits humains sont signalées. Pendant ce temps, l’armée ougandaise a renforcé ses positions en RDC pour “protéger ses intérêts”.

Le président congolais Félix Tshisekedi dénonce “le silence” de la communauté internationale, alors que la France et la Belgique appellent à des sanctions contre le Rwanda.