Paris et la MINUSCA ont réussi à obtenir la libération des quatres légionnaires accusés de vouloir “attenter à la vie” du président Faustin Archange Touadera.

Le bras de fer n’aura duré que quatre jours. Le 24 février, en journée, les autorités de Bangui ont relâché les quatre légionnaires interpellés le 21 février à l’aéroport de Bangui. Ils ont été suspectés de vouloir attenter à la vie du président Faustin Archange Touadera qui rentrait de Bruxelles.

Les faits remontent au 21 février. Quatre légionnaires lourdement armés à bord d’un véhicule civil blindé ont été interpellés sur le parking civil de l’aéroport de Bangui par les éléments de la Gendarmerie. La nouvelle a fait un boum sur les réseaux sociaux. Les images de leur arrestation ont fait le tour de la toile. Les internautes les ont accusé de vouloir attenter à la vie du président centrafricain. Faux, rétorque Paris et la MINUSCA qui les présentent comme des éléments de la garde rapprochée du chef d’état-major de la MINUSCA et dénoncent une campagne de désinformation. Mais les autorités de Bangui n’ont pas commenté officiellement l’incident. Le 22 février, une enquête régulière a été ouverte par le parquet de Bangui pour faire la lumière sur les faits. Finalement la pression faite par Paris et la Mission des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA) a eu raison de la suite. Les légionnaires ont été libérés sans poursuite.