ADDIS-ABEBA, 28 janvier (Xinhua) — Le président burkinabè Blaise Compaoré, qui prend part depuis dimanche au 20e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie, a attribué la cause de l’apparition de certaines rébellions armées en Afrique à la mauvaise gouvernance qui, pour lui, constitue un défi à relever par les Etats.

“Parfois, les rébellions se mettent en place contre des systèmes décadents, qui ont échoué”, a déclaré lors d’une conférence de presse en marge du sommet de l’UA le dirigeantouest-africain, qui avait accédé au pouvoir en 1987 après l’assassinat de Thomas Sankara dans des circonstances jamais élucidées.

“Pour nous Africains, le défi doit être le défi de la bonne gouvernance. La prospérité, même relative, n’est pas souvent assez bien partagée. Nous avons un problème de gouvernance et c’est sur ça que nous devons vraiment travailler”, a souligné le président Compaoré.

C’est à cette mauvaise gouvernance qu’il attribue notamment la guerre survenue au Nord du Mali, a-t-il insisté.