Boukar Sanda, qui vient d’être nommé directeur général de l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA) est né un 7 août 1975 à Massakory. Il est journaliste professionnel après des diplômes obtenus à l’IFTIC de Niamey et de l’école de journalisme de Lille et fonctionnaire depuis novembre 2001, cadre A2, Secrétaire Général de Rédaction de 6ème échelon avant sa nomination ce jour lundi 10 octobre, comme directeur général de l’ONAMA.

Marié, père de 8 enfants, Boukar Sanda est détenteur d’un Master en management des médias à l’Université de Lille (France) en 2009. Il a aussi un autre Master en administration des affaires, option Marketing – Management à l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Affaires et de Management (ISCAM).

Comme de nombreux professionnels des médias au Tchad, il est aussi détenteur d’un diplôme de niveau supérieur de journalisme, option: Radio – Télévision à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication(IFTIC) de Niamey au Niger, après un baccalauréat littéraire obtenu en 1996.

Depuis 2001, il est fonctionnaire au ministère de la Communication. Il a été d’octobre 2020 jusqu’à sa nomination, Conseiller technique du ministre de la Communication. Déjà, il était nommé en qualité de DG de l’ONAMA d’octobre 2017 à avril 2019. Il a assumé plusieurs autres postes de responsabilité comme sous-directeur des actualités à la télévision nationale, éditorialiste, chef département communication et marketing de la Société tchadienne des eaux et d’électricité (actuelle SNE).

Il est considéré par ses confrères et collaborateurs comme un bosseur et disposé. Il ambitionne une reforme profonde conduisant à la création de l’ONAMA après la dissolution de l’ONRTV. La migration de l’ONAMA sur le satellite Eutelsat à l’effet de couvrir l’ensemble du monde au détriment de Nilesat qui ne lui permettait pas de couvrir la Bande de l’Afrique Francophone est sa bataille.

“Pour cela, il faut l’amélioration des traitements des agents, la mise en place d’un manuel de procédures, des nouvelles émissions qui sont aujourd’hui des rendez-vous avec les téléspectateurs pour que la télévision nationale soit encore plus attrayante”, ambitionne-t-il Boukar Sanda. Son défi majeur est d’arriver à la création d’une deuxième chaine de télévision, l’amélioration des programmes, la couverture de l’ensemble du territoire par la radiodiffusion nationale tchadienne, l’accélération du processus de passage à la TNT.