SÉCURITÉ – Vivre dans les villages tchadiens, surtout dans la province du Mayo-Kebbi n’est pas facile. Entre les conflits communautaires et la prise d’otages contre rançon, le quotidien de la population est constamment menacé.

A l’intérieur du Tchad, l’insécurité bat son plein. Si les conflits éleveurs-agriculteurs sont de plus en plus récurrents dans les villages du pays, depuis 2003, un phénomène nouveau perturbe la vie des citoyens. Il s’agit du problème d’enlèvement des personnes contre rançon.

La province du Mayo-Kebbi est visiblement là où la population endure plus cette situation. Dans la nuit du 9 au 10 février, un père de famille a été enlevé côté Est de cette province pour une destination inconnue.

Face à cette recrudescence et la persistance de ce phénomène, droits de l’homme sans frontière (DHSF) exprime ses préoccupations dans un communiqué de presse rendu public, ce 12 février. Dans ce communiqué, cette association de protection des droits humains attire « l’attention du gouvernement sur la probable complicité de certaines autorités pour laquelle une information judiciaire serait nécessaire ».

A relire: “Faites de la sécurité votre problème personnel” Dago Yacoub

De plus, elle condamne « l’incapacité du gouvernement tchadien dont les efforts dans la lutte contre le terrorisme sont reconnus à l’étranger et qui demande aux autorités locales de lutter contre les prises d’otages contre rançon qui constituant un acte de terrorisme ».