Neuf jours après avoir suspendu sa campagne électorale, Brice Mbaïmon Guedmbaye, candidat de l’Alliance républicaine pour le changement démocratique (Arc démocratique), a annoncé son retour dans le processus ce 21 mars lors d’une conférence de presse. Trois raisons justifient ce comeback.
A l’entame de ses propos, Brice Mbaïmon, a annoncé qu’ils prennent la lourde responsabilité de reconsidérer leur position. Il a indiqué que son Alliance a eu des pourparlers avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). ” Nous sommes sortis partiellement satisfaits“, a-t-il appuyé.
Parmi les points revendiqués par le candidat de l’Alliance républicaine pour le changement démocratique (Arc démocratique), figure la clarification du flou qui entoure l’édition des documents électoraux notamment la machine de production des cartes d’électeurs. A ce sujet, Brice Mbaïmon, fait comprendre que lors des échanges, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), lui a annoncé des changements. En ce qui concerne l’impression des cartes, la Ceni les a rassurés qu’elles sont imprimées en France. Concernant la cartographie électorale, “ils ont reconnu qu’il y a des failles et que actuellement les équipes sont sur le terrain en train de corriger avant que les listes soient affichées devant les bureaux de vote”.
S’agissant la crédibilité du processus, Brice Mbaïmon estime qu’il y a du nouveau. “Vous avez suivi qu’il y a un décret qui a remplacé deux membres de la Ceni. C’est un début de dialogue, mais il reste encore. Dans cette perspective, il faut reconnaître que le président de la Ceni nous a été réceptif”, a-t-il clarifié.
A-t-il reçu une subvention pour la campagne ? A cette interrogation, le candidat Brice Mbaïmon a déclaré que ce sont les partis éligibles qui ont bénéficié de la subvention. “Vous avez vu qu’il y a quelques jours, le trésor public a payé la subvention aux partis politiques éligibles de la liste issue de la Cour suprême. Dans cette liste, ce n’est pas tous les partis qui sont éligibles. Pour bénéficier de la subvention de l’État, il faut écrire à la Cour suprême. Il y a des arriérés de 2018 qui ont été payés avant hier à ceux des partis éligibles, mais ce n’est pas aux candidats”.
Il ajoute que l’Alliance républicaine pour le changement démocratique ne baissera pas les bras. “En ce qui nous concerne,nous continuerons par exiger que le trésor public prenne aussi le financement des campagnes en compte“.
Pour rappel, c’est le 12 mars dernier que le candidat Brice Mbaïmon Guedmbaye a suspendu sa participation à la campagne électorale pour exiger des garanties d’une élection apaisée et crédible.