SOCIETE – Réunies en assemblée générale, les antennes provinciales de la CELIAF (Cellule de liaison et d’information des associations féminines) s’inquiètent du climat sociopolitique et sécuritaire qui prévaut dans ce contexte électoral. Elles se proposent de jouer la médiation entre les acteurs politiques et sociaux.


Placée sous le thème «Femme tchadienne, démocratie, Etat de droit et paix durable» la rencontre des femmes des 17 antennes provinciales de la CELIAF a permis à ces dames de mettre l’accent sur les problèmes sociopolitiques et sécuritaires actuels au Tchad. A travers un communiqué de presse signé par la présidente de la CELIAF, Nehoudamadji Naïlar Clarisse, ces femmes se disent qu’en tant que citoyennes, elles sont préoccupées par l’évolution de la situation qui prévaut actuellement et expriment leur disponibilité à soutenir des initiatives de dialogue entre les différents acteurs ; car elles se disent convaincues que le dialogue entre les Tchadiens est possible.


Les femmes de la CELIAF font comprendre qu’elles peuvent se donner à fond pour la stabilité sociopolitique du Tchad. «De par notre qualité de mère, épouses et leaders, nous proposons nos bons offices pour assurer la médiation entre tous les acteurs politique et sociaux», suggère le communiqué de presse.


Les femmes des 17 antennes provinciales de la CELIAF appellent ainsi les parties à l’apaisement et à la fraternité pour la tenue des élections dans le respect du délai constitutionnel afin de consolider la démocratie et préserver la paix.