Sur les treize candidats de l’opposition engagés dans la présidentielle de 2016, sept ont signé par leurs représentants un accord de sécurisation du vote.

Les candidats signataires de cet accord décident de la mutualisation des moyens matériels, financiers et humains en vue d’un contrôle efficace et efficient des opérations de vote tant au 1er qu’au 2e tour. Selon l’article 2 de cet accord, chaque parti politique présentant un candidat s’organise avec ses militants pour Contrôler, au profit de tous les candidats de l’opposition, les opérations de vote depuis la mobilisation des délégués jusqu’aux transmissions des données à la CENI.

Une Coordination de l’opposition pour des élections transparentes(C O E T) a été aussi créée.  Cette coordination est composée d’un représentant de chaque candidat et est pilotée par une personnalité neutre, non engagée à l’élection présidentielle. La COET supervise le déploiement des délégués sur le terrain en ce qui concerne le deuxième tour, centralise et traite les résultats de vote pour les deux tours.

Un panel de techniciens sera ainsi formé pour la centralisation et le traitement des résultats. En cas de second tour, tous les candidats soutiennent le candidat de l’opposition le mieux placé au premier tour. En cas d’une victoire  de  l’opposition au premier tour, la même dynamique sera maintenue pour garantir le respect de la volonté populaire et la sécurisation de la période postélectorale.