Depuis le début des combats meurtriers au Soudan, près d’un demi-million de personnes ont fui leur foyer, avec 334 000 déplacés à l’intérieur du pays et 114 000 personnes se sont réfugiées dans les pays voisins, ont indiqué ce mardi 2 mai, des agences des Nations Unies.
Les passages aux postes frontaliers depuis le Soudan ne cessent de s’accroître faisant, estime le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), près de 114 000, le nombre de réfugiés ayant fui le Soudan vers les pays voisins, y compris des réfugiés soudanais, des Sud-Soudanais rentrés prématurément chez eux et d’autres personnes qui étaient elles-mêmes réfugiées au Soudan.
Le nombre le plus important, selon le HCR, a pris la direction de l’Egypte avec près de 42 000 réfugiés suivi du Tchad avec 30 000 personnes déplacées de force, le Soudan du Sud avec 27 000 réfugiés dont 21 000 Sud-soudanais de retour dans leur pays, l’Ethiopie (9 000), la République centrafricaine (6 000) et la Libye (550).
Mais les affrontements entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemeti pourraient pousser à la fuite “plus de 800 000 personnes”, a alerté le HCR.
Toutefois, le HCR note qu’il est “très difficile de prédire ce qui va se passer” car que “cela va dépendre de ce qui se passe au Soudan”. Il faut noter que la plupart des nouveaux arrivants au Tchad et au Soudan du Sud sont des femmes et des enfants. “Au Tchad, certains nouveaux arrivants restent encore en plein air ou sous les arbres, tandis que d’autres dorment dans des abris de fortune près de la frontière”, constate les agences des Nations unies.