Dans le souci d’aider les élèves de la classe de terminale à affronter le baccalauréat sans grande difficulté, beaucoup de lycées publics et privés organisent des cours prépa-bac pour renforcer le niveau des candidats.

Chaque année, les établissements publics et privés organisent des cours prépa-bac afin de renforcer les capacités des élèves en classe de terminale. Sachant que le système éducatif tchadien est toujours perturbé par des grèves répétitives chaque année. C’est dans ce sens que des enseignants s’organisent pour donner un coup de main aux candidats au bac.

Selon Epaphras Torgsou, professeur de Philosophie au lycée Félix Eboué, par ailleurs Coordonnateur du groupe prépa-bac « Vision plus », le cours prépa-bac permet aussi de rattraper le programme de l’année. « Comme nous n’avons pas du temps suffisant dans les salles de classe pour finir le programme et quelquefois donner les exercices d’application par rapport aux chapitres vus, nous nous sommes dit qu’il faut organiser un cours parallèlement pour aider nos petits-frères », a-t-il indiqué avant de poursuivre que l’objectif du prépa-bac, c’est d’outiller les candidats pour affronter le baccalauréat qui est un examen très important. « Il ne suffit pas d’avoir une tête pleine, mais il faut avoir une tête bien faite », a-t-il ajouté.

A ces cours, les élèves répondent favorablement. D’après le constat, des candidats au bac sont très intéressés par ces cours. Ce qu’explique Rosine, une élève en classe de terminale A : « le cours prépa-bac m’a permis déjà de bien cerner les chapitres qui me compliquaient avant. C’est la première fois que je vais composer le bac et j’ai bien fait de m’inscrire à ce cours ».

Des fois, ils quittent des quartiers lointains pour aller suivre les cours de prépa-bac. C’est le cas de Moumine qui habite le quartier Klémat mais qui vient à Ardepdjoumbal pour le cours prépa-bac.

D’après Epaphras Torgsou, le taux de réussite des élèves qui suivent les cours de prépa-bac est significatif. Ce qui le motive à les organiser chaque année, justifie-t-il.

Toguyallah Mboguerienne, stagiaire