Une semaine après l’ouverture officielle, et deux reports, les choses semblent reprendre ce mardi 22 mars avec certainement une nouvelle approche. Selon nos informations, le Qatar, accepte d’être pays médiateur.

Ils ont rencontré deux représentants par groupe, c’est à dire le Président et un de ses collaborateurs. Les deux reports de 72 heures et 48 heures ont permis à chaque partie d’affiner ses documents de discussions avec la partie gouvernementale. Il était question de rentrer dans le vif des sujets. L’ensemble des participants politico-militaires ont signé un document qui stipule l’acceptation du Qatar comme médiateur.  

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La véritable négociation se jouera entre le gouvernement et le groupe de l’opposition armée dit groupe de “Lomé et Rome” et qui regroupe en son sein pas moins d’une vingtaine de mouvements rebelles. Ce groupe soumettra à la médiation qatarie un document contenant 23 points qui doit servir de base des discussions. A côté du premier, il y a également le groupe de “Doha” qui a certainement ses revendications à soumettre.

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Le pré-dialogue de Doha est censé préparer la participation de tous les groupes rebelles au Dialogue national Inclusif. Au regard des agendas des uns et des autres, il n’est pas évident que tous les rebelles répondront au rendez-vous du 10 mai 2022. Il n’est pas non plus exclu qu’un nombre important de ces rebelles et autres exilés présents à Doha puissent signer un accord avec le gouvernement pour regagner le bercail.