C’est Mahamat Ahmat Alhabo qui défendra les couleurs du PLD, Parti pour les Libertés et le Développement pour la magistrature suprême le 10 avril prochain.

Du haut de ses 63 ans, Mahamat Ahmat Alhabo est mathématicien de formation. Ses fonctions d’enseignant l’ont conduit  respectivement à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville et à l’université Abdou Mounine du Niger. Actuellement enseignant à l’université de N’Djaména, faculté des Sciences, département des mathématiques. Homme politique d’un parcours riche et varié, il fut plusieurs fois ministre et assumer d’importantes fonctions administratives. Entré pour la première dans le Gouvernement après la Conférence nationale souveraine, avec à la clé le portefeuille des postes et Télécommunications, il occupera, entres autres, le poste de ministre des communications porte-parole du Gouvernement chargé des relations avec le Parlement, ministre des Finances, puis ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad en France.

Après plus de dix ans dans la lutte syndicale au sein de  l’organisation estudiantine, c’est en septembre 1993 que Mahamat Ahmat Alhabo, membre fondateur du PLD (Parti pour les Libertés et le Développement) fait ses premiers pas dans les revendications purement politiques aux côtés d’un autre mathématicien, le professeur Ibn Oumar Mahamat Saleh.

S’il y a un principe en politique, le seul  qui compte c’est la vérité affirme Mahamat Ahmat Alhabo. « Si faire de la politique signifierait mentir, je ne serais pas un homme politique.» soutient-il. C’est seulement après cette affirmation choc que Mahamat Ahmat Alhabo donne sa définition du concept politique. « C’est la transformation positive de la société » reconnait-il. Pour atteindre cet idéal politique, l’homme a sa recette. D’abord résoudre la question de l’injustice sociale au Tchad ; une injustice criarde et injustifiée au regard des ressources que dispose le pays. Ensuite travailler pour la coexistence pacifique du pays et son industrialisation. Enfin, suggère Mahamat Ahmat Alhabo, il faut désenclaver le pays à ses frontières avec le Nigéria, le Cameroun, le Soudan et la Lybie pour amorcer le vrai développement.

La jeunesse représente un autre chantier à ses yeux. Il faut une jeunesse bien éduquée et formée pour prendre la relève demain.

Très humblement, Mahamat Ahmat Alhabo refuse de parler de ses qualités exposant uniquement ses défauts. Particulièrement exigeant pour le travail bien fait, le représentant du PLD à la présidentielle du 10 avril prochain ne tolère pas non plus les retard.

Source : L’Info