Le comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation a fait un point-presse, ce jeudi 23 décembre, pour faire un état des lieux des six mois de la transition au Tchad.


Le comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR), à travers l’Observatoire citoyen de transition, constate, après une évaluation des six premiers mois de la transition, que “les décisions prises par l’exécutif transitoire suscite critiques, désapprobation et inquiétude, à travers le pays et à l’étranger”.


Si le gouvernement de transition a publié une feuille de route pour indiquer les étapes de l’organisation du dialogue national, le processus est loin de respecter les délais fixés“, déclare Me Nodjitoloum Salomon, président dudit Observatoire. Pour lui, les récentes consultations organisées sous forme de pré-dialogue ont démontré un manque de transparence et d’inclusion. Ce qui pourrait laisser “émettre des doutes quant à la crédibilité des participants ainsi que de la souveraineté des résolutions qui sortiront de ces prochaines assises nationales“.


Au regard des ces observations, l’Observatoire citoyen de transition rappelle au Conseil militaire de transition sa responsabilité de respecter son principal engagement qui est de bâtir une transition sur des principes d’équité, de justice, de transparence, d’inclusion et de démocratie.


Aussi, il appelle à la tenue dans un bref délai d’un véritable dialogue national et souverain dont les conclusions serviront à la refondation de l’État tchadien. Pour cela, l’Observatoire citoyen de transition lance un appel au soutien de la communauté internationale.