A l’issue de la 11ème  séance de la deuxième session ordinaire parlementaire, la proposition de loi sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Tchad a été adoptée ce 12 octobre.

Pour cette proposition, 106 députés ont voté pour, 2 voix contre et une abstention. Structurée en six (06) titres et soixante-quatorze (74) articles, cette proposition de loi  vient renforcer le vide juridique qui existe dans la lutte contre les délits financiers. Le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, Ahmed Alkhoudar Ali Fadel, a souligné que le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme mettent en péril les systèmes économiques et financiers des Etats et menacent la paix et la sécurité dans le monde et plus précisément le Tchad par la multiplication des actes terroristes motivés par l’intolérance et l’extrémisme violent.

Pour le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Djimet Arabi, son département a spécialisé, à travers des formations, tous les acteurs concernés, et a mis en place deux pools judiciaires, l’un pour la répression du terrorisme et l’autre pour la répression de structures économiques et financières impliquées. Il ajoute que ces pools travaillent avec l’inspection générale d’Etat (IGE), pour une meilleure efficacité contre le blanchiment des capitaux.