C’est l’objectif principal d’un atelier sous régional de quatre jours, organisé par l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Cet atelier se tiendra du 8 au 11 octobre à N’Djamena.

À l’ouverture des travaux ce matin, Alhadji Ali, secrétaire permanent de l’ARTAC, institution sous régionale qui a pour mission de créer un environnement favorable aux TIC dans la sous-région, a dans son intervention mis l’accent sur l’objectif de cet atelier qui est la mise en place effective du roaming à moindre coût dans la zone CEEAC. Pour lui : « à l’ère de l’économie numérique, il est indéniable que l’itinérance mobile sous régionale constituerait une avancée notable dans l’intégration économique de l’espace CEEAC. »

Ouvrant les travaux, Youssouf Mahamat Saleh Annadif, directeur général adjoint de l’ARCEP, a tout défini le roaming qui selon lui, est un service qui permet à l’abonné d’un opérateur de téléphonie mobile de continuer à utiliser son téléphone portable pour appeler, être appelé et disposer d’une connexion Internet sur le réseau d’un autre opérateur lorsqu’il est à l’étranger.

Youssouf Mahamat a ensuite situé l’importance de cet atelier qui selon lui vise à réfléchir sur la mise en place du roaming à moindre coût en Afrique centrale.

Pour lui: « les technologies de l’information et de la communication constituent de nos jours un levier déterminant pour le développement de nos pays. Fort de ce constat et de la nécessité d’opérer des ajustements pour être en phase avec un secteur en perpétuelle mutation, nos différents pays ont le devoir de travailler en synergie pour réussir notre intégration sous régionale et mieux améliorer le bien-être de nos populations. »

Il a conclu en disant que : « aujourd’hui, l’on constate que les tarifs pratiqués en roaming par les opérateurs des pays de la zone CEEAC sont élevés par rapport à ceux qui sont en cours dans les autres sous-régions. Cette situation nous interpelle car elle freine l’utilisation des services des communications électroniques et nous devons travailler en étroite collaboration avec les opérateurs du secteur pour y remédier. »

Moïse Dabesne Léon, stagiaire