Après quatre jours de travaux, l’atelier sous régional sur le roaming à moindre coût en Afrique centrale a été clôturé ce 11 octobre par une série de recommandations.

À l’issue de ces travaux, quelques recommandations ont été faites, assorties d’un plan d’actions. Clôturant cet atelier Youssouf Mahamat Saleh Annadif, directeur général adjoint de l’ARCEP, autorité de régulation des communications électroniques et des postes, a lors de son allocution, affirmé que cet atelier « a permis aux participants qui à travers des différents thèmes débattus, d’identifier les problèmes qui ralentissent la mise en place du roaming à moindre coût dans la sous-région Afrique Centrale. »

Annadif a aussi fait savoir que parmi les  problèmes identifiés, l’on peut retenir les taxes et redevances sur le trafic international entrant, l’absence des liaisons d’interconnexion directes entre les opérateurs de la sous-région, le détournement du trafic international et le manque de bonne volonté des acteurs impliqués.

Il a clôturé cet atelier en ces termes: « il me semble nécessaire de rappeler à chaque acteur impliqué dans le projet (gouvernement, régulateurs et opérateurs), de faire de ces recommandations et du plan d’actions son cheval de bataille. Nous ne pouvons réussir qu’en travaillant dans ce sens. »

Pour rappel cet atelier sous régional sur le roaming a été organisé du 8 au 11 octobre, par l’assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), en collaboration avec l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

MOÏSE Dabesne Léon, stagiaire